Un homme à tout faire
Que ferions-nous sans le verbe faire ?
Faire un trait sur lui, c’est faire des manières. Hors de question de faire l’impasse.
D’ailleurs, j’en fais mon affaire et je ne ferai pas la fine bouche.
Je vous fais le pari que j’en fais un roman entier. Du bon usage, je ne ferai aucun cas et je n’en ferai qu’à ma tête ! Et pour les râleurs, inutile d’en faire tout un fromage… Moi aussi, par le passé , je faisais un usage abusif de la censure. Je fais donc amende honorable. N’en faisons pas tout un plat et faisons place à la fiction.
Et, pour faire un début, faisons place nette ! Pas de détail inutile qui ferait tache. Et n’en faisons pas des tonnes inutilement. Je me fais un devoir de faire le malin mais c’est faire fi de mes lecteurs. Qu’ils me fassent confiance. Je ferai de mon mieux pour leur faire « faire la magique étude du bonheur… », à la manière de Rimbaud !
- Comment faire ? faisait le poète.
Fais donc comme moi. Plutôt que de ne rien faire, fais une croix sur ce que tu faisais et, sans faire grise mine, fais de ton poème une éblouissante machine à tout-faire qui fera forcément un effet bœuf !
- D’abord, je fais...
- Quoi ?
- Caca...
- Ne fais pas l’idiot ! Fais gaffe à ne pas me faire un enfant dans le dos ! Fais plutôt attention à ne pas faire d’impair. Faisons maintenant le point ! Quel titre ?
- Chemin faisant !
- Et la suite ?
- Ni fait ni à faire !
……
Note de l’auteur : Je vous fais grâce momentanément de la suite mais, si vous m’en faites la demande, je me ferai un plaisir de faire montre de ma bonne volonté et de faire feu de tout bois.